En 2019, les centres-villes sont le centre de toutes les attentions. Dans notre article du 26 février 2019, notre agence de stratégie merchandising lyonnaise vous disait justement que toutes les grandes enseignes voulaient à tout prix investir nos agglomérations. Aujourd’hui dans notre blog, nous abordons cette même question mais sous l’angle de la grande distribution uniquement !
Un marché au bord de la saturation
“L’emplacement, l’emplacement, l’emplacement”. Voilà peut-être l’une des règles les plus importantes lorsqu’on veut ouvrir un point de vente. Qui plus est dans le milieu de la grande distribution. A Paris, Leclerc a le projet d’ouvrir 3 à 4 drive piéton par arrondissement. Et les concurrents de l’enseigne veulent aussi leur place. En 10 ans, les centres-villes ont accueilli 2300 supermarchés dont 358 rien que dans la capitale. Ce qui amène parfois à des situations proche de la saturation. Avenue de Versailles, dans le 16e, c’est 7 supermarchés qui se font concurrence sur moins d’un kilomètre.
L’innovation est la meilleure arme
La bataille du prix serait-elle dépassée ? Aujourd’hui, pour survivre à cette guerre, il y a une arme bien plus efficace : l’innovation ! Et en la matière, les retailers de la grande distribution ne sont pas en manque.
- Le groupe Casino a ouvert début décembre 2018, dans le 7e arrondissement de Lyon, son premier supermarché ouvert 7j/7 et 24h/24. Même certains clients qui se disaient contre ce concept qui “pousse à la consommation” trouvent finalement leur compte.
- Intermarché innove également, dans le 5e arrondissement de Paris, avec une solution encore toute autre. Pour ses clients qui font leurs courses sur internet, l’enseigne livre leurs achats dans un local de 35m2 seulement, mais qui dispose d’une trentaine de casiers réfrigérés. Ainsi le client peut venir chercher ses achats à sa guise tout en préservant la chaîne du froid.
- Franprix mise sur la multiplication des services dans le 12e arrondissement de Paris. Avec un espace restauration, une conciergerie, un relais colis : en plus d’innover, l’enseigne travail son slow retail.
Des innovations payantes ?
Notre agence de stratégie merchandising lyonnaise en est convaincue et le constate régulièrement ! Concernant les exemples cités :
- En moyenne, Casino accueille 200 clients entre 21h et minuit… Et une centaine entre minuit et 8h30. Cédric Osternaud, DG Adjoint Casino Supermarchés, s’étonne même des bons résultats de ce point de vente : “à notre grande surprise on a eu beaucoup de clients qui viennent faire de vraies courses avec des chariots à plus de 100€ à 3 heures du matin“. Et oui, il apporte une réponse aux actifs nocturnes, qui vivent en décalé.
- Du côté d’Intermarché, c’est le coût et la flexibilité qui font la force de cette innovation. En effet, “c’est moins coûteux pour démarrer” qu’un supermarché de 500m2 comme le précise Nicolas Paepegaye, Directeur de la transformation et du digital Intermarché. “Et si jamais on constate que ce n’est pas forcément le bon endroit, on peut en changer plus facilement“.
- Franprix enregistre une hausse de 13% de son chiffre d’affaires. Sa fréquentation augmente de 18%.
Au fait, changer le format de son point de vente comme Intermarché le fait, c’est une discipline que notre agence de stratégie merchandising lyonnaise maîtrise parfaitement. On vous en reparle d’ailleurs bientôt.