On se bat et on y croit dur comme fer chez ID’akt : le pire de la crise sanitaire est derrière nous ! Mais certains effets prennent actuellement le relais que beaucoup n’avaient pas vu venir. Notre agence d’architecture commerciale lyonnaise prend aujourd’hui sa plume pour vous inviter à suivre de près ces phénomènes que nous n’avions pas envisagé de nombreux secteurs dont le retail. Amis retailers et porteurs de projet cela va sans doute avoir un impact sur votre activité. Et comme un commerçant averti en vaut deux, voici quelques informations très utiles pour les mois à venir.
Inflation depuis plus d’un an
L’avez-vous remarqué depuis l’avènement de la Covid-19, le cours des matières premières ont bondi. Céréales (+22%), étain (+100%), pétrole (+30%)… Aucun secteur n’est épargné et le retail ne fait pas exception. Voici quelques exemples précis :
- Le cours du bois de construction a triplé.
- Les palettes dont le coût était entre 9 et 12 dollars avant crise se négocient désormais au-delà de 15 dollars selon Bloomberg. Le média envisage même une pénurie mondiale !
- La pâte à papier, utile notamment pour la création de PLV et d’ILV a augmenté de 10 à 20 % entre juin 2020 et début 2021.
- Certains adhésifs utilisés en vitrophanie connaissent une évolution de 44%.
Les causes de cette inflation sont multiples : baisse du dollar, intempéries, blocage du canal de Suez, etc. Mais selon Philippe Chalmin -spécialiste des marchés de matières premières- la sortie de crise sanitaire et la reprise économique sont la principale cause : « on assiste à un décalage temporel entre la reprise de la demande et l’offre qui ne suit pas ».
Retard de livraison
Ces tensions provoquent logiquement des retards de livraison. Comme l’explique Nathalie Violy : « normalement quand on passe de la conception à la fabrication, il y a un temps de réalisation de 5 semaines. Aujourd’hui, ce délai a doublé. Pire, il n’y a aucune garantie que nous arriverons à nous approvisionner correctement ».
Un discours partagé par la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) qui désormais : « ne donnent plus ni prix, ni délais de livraison ». Ce qui, selon Nathalie Violy est : « compliqué lorsque nous accompagnons nos clients dans leur projet pour respecter un budget et une deadline ! ».
Vers une pandémie des ruptures de stock ?
Une autre pandémie est donc à envisager : celle des ruptures de stock ! Notre agence d’architecture commerciale lyonnaise est certes un acteur BtoB du retail ; mais l’avez-vous déjà remarqué dans votre quotidien ? Des ruptures de stock en BtoC sont déjà d’actualité pour de nombreux produits très variés.
Ainsi ID’akt veut vous sensibiliser : « en connaissant ces contraintes, les retailers et porteurs de projet sont obligés d’anticiper leurs besoins. Il est désormais impossible de mener à bien un projet dans un délai cours ».