La crise sanitaire a été le pot au noir des entrepreneurs. Mais ça, c’était il y a un an ! Depuis, fort heureusement, le retail a su rebondir et s’adapter avec de nouvelles pratiques toujours plus innovantes les unes que les autres. Aujourd’hui, notre agence de stratégie retail lyonnaise met en lumière le phénomène des “dark stores”, un modèle économique qui a vu le jour sous l’ère de la Covid-19 et qui en dit long sur les habitudes des consommateurs.
Un dark store : c’est quoi ?
Souvent situés en sous-sol des grandes métropoles, les dark stores promettent une livraison de vos courses dans un délai très court. Entre la commande sur internet et la livraison à domicile parfois moins de 15 minutes suffisent. Comment est-ce possible ? Le point de vente n’accueille en fait aucun client. Côté implantation retail, il n’y a donc pas de parcours client, d’expérience client ou de théâtralisation à concevoir. Seuls les employés de l’enseigne naviguent, au pas de course, dans les allées afin de tenir les délais annoncés. Ceci étant, cela ne veut pas dire que l’implantation retail a été complètement mise de côté pour autant. Comme l’explique, Henri Capoul -co fondateur de la stratup Cajoo- qui s’est lançé dans les dark stores- : “les allées font moins d’un mètre, ce qui nous permet de stocker un maximum de produits dans peu d’espace par rapport à un magasin classique”.
Pour qui ?
Ces dark stores ont une cible bien précise : les urbains bien entendu. Mais au-delà ils visent surtout les télé-travailleurs. Une cible qui a de moins en moins de temps et qui recherche l’efficacité. Les différents confinements et autres couvre-feux n’ont fait qu’exacerber cette tendance naissante.
Un nouveau front
Dans le retail, il y a eu la guerre des prix. Il y a aussi eu la guerre de la qualité et de la traçabilité des produits. Désormais un nouveau front s’ouvre : celui du temps de livraison ! Et de nombreux acteurs sont déjà sur le champ de bataille. Il y a les startup à l’image de Cajoo. Mais les grands noms du retail français ne sont pas en reste. D’ailleurs, à chacun son alliance. Monoprix s’est associé avec Amazon. Carrefour avec Deliveroo et Casino avec Uber Eats.
Un modèle rentable ?
Côté addition, le consommateur voit sa facture augmenter de 15% en moyenne. Mais est-ce un modèle rentable pour autant ? “Non” selon Yves Puget -Directeur de la rédaction du magazine LSA– : “Pour l’instant, la livraison à domicile n’est pas rentable parce qu’il y a le coût du dernier kilomètre, il faut quand même monter les escaliers”. Ceci étant il poursuit en précisant que “c’est un mal nécessaire pour beaucoup de distributeurs, peu importe que ce soit pas rentable, l’idée est tout simplement de s’accaparer le client”.
D’autres évolutions !
En introduction, notre agence de stratégie retail lyonnaise évoquait de “nouvelles pratiques toujours plus innovantes les unes que les autres”. Si à l’évidence les dark stores en font partie… Les dark kitchens aussi ! Si vous ne savez pas ce que c’est : pas d’inquiétude. ID’akt vous en parle prochainement.
Et si vous aussi vous portez un projet retail, les ID’akteurs sont là pour vous aider à l’adapter afin qu’il soit en phase avec son temps. Contactez-nous !