Le mois dernier dans notre blog, nous vous parlions de l’importance de la vitrine pour un point de vente. En effet, le but d’une vitrine « est en fait de faire entrer le client dans un univers qu’il ne connait pas, mais où il désire ardemment être par la suite ». Mais attention, il n’est pas question de partir la fleur au fusil. La réalisation d’une vitrine se doit d’être pensée à l’avance. Sa conception répond à une stratégie merchandising précise. Et si vous en doutez, attendez-vous à être convaincu.
L’envers de la vitrine
Prenons l’exemple des fêtes de fin d’année. A Noël, les vitrines des grands magasins à Paris sont une référence en la matière. Une inauguration est même organisée afin de scénariser l’ensemble. C’était d’ailleurs le 8 novembre pour les Galeries Lafayette. Du côté du Printemps, il y a un thème imaginé pour l’ensemble des vitrines. Ainsi, à Noël dernier, les piétons déambulaient sur les trottoirs en découvrant : « l’extraordinaire voyage des cadeaux de Jules et Violette ». Et découvrir une histoire, n’est-ce pas déjà entrer dans un univers ? Un véritable univers réunissant 70 marionnettes… et 11 marques !
Un travail de titan
Preuve s’il en est qu’il existe bien une stratégie merchandising autour de tout cela. Mais savez-vous au juste combien de temps de travail représente ces créations éphémères ? Daniel Despeignes, responsable de l’image des Galeries Lafayette de Tours et de la stratégie merchandising, répond précisément à la question. « Si la décoration des sapins est faite en août, pour nous Noël commence à la mi-octobre, après les 3 J. Nous avons alors quinze jours pour tout mettre en place, en sachant que les 32 vitrines seront renouvelées en décembre ». C’est effectivement un travail qui nécessite minutie et coordinations. Daniel Despeignes précise d’ailleurs que c’est le siège à Paris qui gère l’ensemble avec notamment l’envoie des « visuels et décorations dont la production a débuté en mars« . Le saviez-vous ? « une vitrine est regardée en moyenne trois secondes » précise Daniel Despeignes. Elle doit donc forcément faire mouche et « raconter une histoire, séduire ».
Les vitrines by ID’akt
Si pour le moment nous ne réalisons pas encore les vitrines de fin d’années des grands magasins parisiens, ID’akt a pourtant un réel savoir-faire en la matière. Comme nous venons de le démontrer, la conception de vitrine est un travail au long cours. Chez nous, c’est Marie qui pilote le dossier « vitrines clients ». Par exemple pour Kuku Kutchu, ce n’est pas au coup par coup que nous travaillons. Marie gère ses vitrines de façon bien plus globale : à l’année ! Et forcément, elles nous emmènent dans une autre dimension. Les 6 vitrines de 2018 racontent toutes une histoire, en 6 chapitres !